Hunting
Un "loisir" cruel aux nombreuses victimes
La chasse est un loisir pratiqué pour le seul plaisir des humains. One Voice s’y oppose depuis des années et tente de faire changer les mentalités dans l’Hexagone en mettant en évidence la souffrance des animaux, l’absurdité de la pratique et les dommages collatéraux que la chasse engendre.
Pourquoi nous nous battons contre la chasse ?
La traque : un moment de stress pour les animaux
Des scientifiques britanniques ont examiné des échantillons de sang de cerf abattu au fusil pour les comparer avec le sang d’animaux morts durant une chasse à courre. Les résultats montrent une concentration élevée de cortisol et des dégâts au niveau des globules blancs. Autrement dit, les animaux ont subi un stress physiologique et psychologique important au cours de la fuite. À la suite de à ces résultats, le Royaume-Uni a décidé d’interdire cette pratique pour éviter de faire souffrir les animaux.
La chasse au cerf : un animal mort noyé
La chasse au cerf est particulièrement attendue car la prise de cet animal est rare. Une fois repéré, ce dernier est poursuivi par une horde de chiens, contenu par les suiveurs présents dans différents moyens de transport. Le cerf est orienté vers un point d’eau où l’attend une barque avec un chasseur. Neuf fois sur dix, le cerf meurt noyé.
La mise à mort est violente et source de longues souffrances. Nos enquêteurs ont assisté à des meurtres d’une cruauté sans nom. Un cerf est attrapé par la queue et reçoit le coup fatal.
Néanmoins, le geste n’a pas été suffisamment puissant pour mettre un terme à sa souffrance. Le chasseur doit replonger la tête de l’animal dans l’eau : le cerf se débat alors pendant de longues secondes avant de mourir.
Chassés, piégés, pêchés : une insupportable souffrance
La chasse conventionnelle se pratique au fusil, à l’arc et avec des pièges. La législation permet également de justifier la capture et le massacre de certains animaux en introduisant le concept d’animaux nuisibles. Pour tous, être chassé est synonyme de terreur et de souffrances. Et n’oublions pas le calvaire silencieux des poissons : arrachés de l’eau, ils se retrouvent avec un hameçon planté dans la bouche et suffoquent de longues minutes avant de mourir.
Chiens, chevaux et humains victimes aussi de la chasse
Ce “loisir” de l’humain nuit gravement aux animaux de la forêt mais le sort des chiens et des chevaux utilisés durant les traques n’est guère meilleur. Les chiens, par exemple, sont considérés comme des outils interchangeables jusqu’à épuisement et la loi du plus fort règne. Un chasseur confiait à nos enquêteurs : « Pour avoir des chiens du même pied, qu’ils aient de la gorge, de la finesse de nez et courageux, pour en trouver dix, il faut en éliminer quarante. » Les humains et les animaux domestiques font également les frais des balles perdues.
Enquête de One Voice dans le milieu de la chasse à courre
Durant trois ans, nos enquêteurs se sont infiltrés dans le milieu de la chasse à courre. Considérée comme cruelle dans la plupart des pays européens, cette pratique y a été interdite mais ce n’est pas le cas en France.
Dans l’Hexagone, la tradition est maintenue avec l’idée que la chasse à courre ou la pratique plus conventionnelle permettent de conserver l’équilibre de la faune sauvage. Pour chaque traque, des bracelets sont donnés aux équipages et correspondent au nombre de captures autorisées. Il arrive que tous soient utilisés avant la fin de la saison, mais cela n’empêche pas de continuer ni de trouver des arrangements pour poursuivre traques et massacres.
Chiffres clés
Un constat alarmant
Nos propositions
- Agir pour la protection des animaux sauvages
- Signer la pétition pour mettre fin au massacre des renards
- Se mobiliser pour les animaux dits « nuisibles »
Ressources
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Historique