Fur
L’exploitation des fourrures, ne devrait couvrir que de honte
Plus de 100 millions d’animaux, élevés dans des fermes ou piégés dans la nature, sont tués chaque année pour leur fourrure… Parmi eux, visons, des chinchillas, des renards, mais aussi des bébés phoques et même des chiens et des chats… One Voice se bat pour eux et multiplie actions et enquêtes en France et dans le monde pour mettre un terme à leur torture. En Chine notamment, One Voice finance le programme d’éducation d’ACTAsia, « Caring for Life », qui enseigne à des milliers d’enfants le respect et la compassion envers tous les animaux. Depuis 2012, plus de soixante événements et activités de sensibilisation ont été organisés à travers seize provinces du pays.
Pourquoi nous nous battons contre l’exploitation des animaux pour leur fourrure ?
L’industrie de la cruauté, en quantité industrielle
Le commerce de la fourrure pèse des milliards de dollars, sous l’influence de la Chine, plus gros producteur mondial, mais aussi de la France, au cœur de l’industrie du luxe. La réalité de l’industrie de la fourrure, ce sont des millions d’animaux dont 60 000 visons, qui vivent et meurent dans des conditions épouvantables, parfois dépecés vivants au nom de la mode, mais surtout de l’argent qu’elle génère. En janvier 2017, One Voice a révélé dans un rapport inédit les résultats de l’enquête menée au sein de 6 fermes de visons en France : la souffrance des animaux ne fait aucun doute.
En Chine, des millions de lapins, de visons et de renards sont sacrifiés chaque année pour leur fourrure. Et combien de chiens et de chats ? Sans réglementation pour les protéger, outre ceux issus d’élevages, ce sont les animaux errants, perdus, voire volés, dont la fourrure alimentera le marché. Les municipalités organisent même des rafles pour se débarrasser des chiens devenus indésirables ! L’enquête réalisée par One Voice avec son partenaire local ACTAsia, a révélé l’horreur de ce qu’ils subissent.
Chiens et chats sont pendus, écorchés et roués de coups de pied. Ils se tordent pour se libérer quand leur peau est arrachée alors qu’ils sont parfois toujours en vie. Leur corps est ensuite lancé sur les dépouilles des victimes précédentes. Certains d’entre eux y ont été observés luttant encore pour respirer, pendant de longues et insupportables minutes. Face à de telles pratiques, One Voice a lancé la campagne Fur Free China en partenariat avec ACTAsia. Avec le soutien de millions de citoyens chinois, de célébrités et de détaillants, nous menons des actions de sensibilisation afin d’obtenir une évolution des pratiques et de la réglementation.
Une vie de souffrance, aux portes de la mort
Dans les fermes où ils sont élevés, les visons (pour ne citer qu’eux), sont entassés à plusieurs parfois dans des cages exiguës, entassées les unes sur les autres. Leurs besoins physiologiques et comportementaux ne sont pas respectés, les menant parfois jusqu’à la folie…
Des conditions sanitaires inimaginables où les animaux reçoivent une bouillie carnée en guise de nourriture, déposée négligemment sur le toit de la cage; entraînant parfois la moisissure de restes de nourriture. Les cages sont remplies d’excréments non-nettoyés et parfois même de cadavres, lorsque les victimes voisines n’ont pas resistées à l’ignorance de leurs besoins fondamentaux.
La fin de leur calvaire sera leur mise à mort. Ils sont saisis brutalement et jetés dans un container pour y être asphyxiés, pas toujours avec le succès escompté. Nos enquêteurs ont pu en filmer certains qui, dans un dernier sursaut d’espoir, ont tenté de s’échapper… pour être rattrapés par un chien. Sur la banquise, et dans les rues de Chine, la même fin inéluctable : des bébés phoques sont tués à coups de massue, des chiens et chats ayant une famille ne sont même pas à l’abri du meurtre.
Un poison pour l’humanité et pour l’environnement
Au-delà du sort cruel réservé à ses victimes, l’industrie de la fourrure est aussi source d’une incroyable pollution. Grandes productrices de lisiers azotés et phosphorés, les « fermes à fourrure » polluent eaux de surface et nappes phréatiques et libèrent de grandes quantités d’ammoniac, d’oxyde d’azote et de méthane. Le traitement des peaux requiert également nombre de produits toxiques pour les humains (pentachlorophénol, formaldéhyde, chrome VI et métaux lourds), au point que ceux qui y travaillent sont susceptibles de développer de graves pathologies, depuis l’irritation de la peau et des yeux jusqu’au cancer du poumon.
Cette filière meurtrière est l’une des cinq industries les plus polluantes au monde !
Chiffres clés
Un constat alarmant
Nos propositions
- Dire non aux produits avec de la fourrure
- Découvrir notre campagne « Stop Fourrure»
- S’informer et sensibiliser son entourage aux conséquences de l’exploitation des animaux pour leur fourrure
- Faire un don
Ressources
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Historique