Corrida
La torture, une tradition insupportable
Les taureaux sont condamnés à une mise à mort inéluctable, mise en scène dans un combat truqué. La souffrance d’un animal montrée en spectacle à des familles, c’est pour nous de la violence à l’état pur. One Voice lutte contre la perpétuation de la tauromachie sous toutes ses formes et oeuvre à interdire l’inacceptable et à dénoncer l’inentendable. Nos enquêtes en France et le support des médias, nous aident à révéler au public la cruauté inhérente à ce soi-disant « art », promettant seulement une fin sanglante à de nombreux taureaux.
Pourquoi nous nous battons contre l’exploitation des taureaux pour le spectacle ?
La corrida : la mise à mort du taureau en trois actes
Le taureau n’est pas naturellement un animal agressif, il ne s’oppose qu’à ses rivaux pour conquérir les faveurs d’une femelle. Alors pour le spectacle, il faut ruser. Sorti du toril, on l’essouffle par de longues courses. Puis les picadors, au péril de leurs montures, le provoquent pour mieux lui enfoncer des piques dans le garrot et trancher les ligaments de sa nuque, afin qu’il garde le front baissé. Les banderilles, plantées ensuite dans son dos, servent à évacuer le sang et prévenir l’hémorragie interne. Enfin, dans un garrot déjà meurtri, le toréador porte l’estocade finale. Si le taureau résiste encore, il lui enfoncera un poignard dans la moelle épinière. Les oreilles et la queue seront ensuite coupées sur l’animal, parfois toujours vivant.
Une violence banalisée au nom de la tradition
Ces scènes de torture génèrent l’excitation du public, et ce dès le plus jeune âge. Il est possible d’y assister dès 6 ans voire de pratiquer dès 8 ou 9 ans dans les écoles taurines. Pour les films violents, il leur faudra pourtant attendre 16 ans… Cruauté qui bénéficie d’une exemption dans certaines régions lorsqu’il s’inscrit dans une tradition locale « continue et ininterrompue », jusqu’à bénéficier de subventions par des mairies en quête d’animation locale !
La tauromachie — corrida mais aussi courses camarguaise et landaise — participe à la banalisation de la violence. Ces pratiques ne sont ni du spectacle, ni de l’art, ni un sport et doivent être interdites sur tout le territoire français, sans exception !
Violences taurines, ou le prétexte de la perpétuation culturelle
Derrière couleurs et paillettes, la corrida n’est rien d’autre qu’une mise à mort ritualisée. Trucages et manipulations rendent possible cette escroquerie :
De la sélection des taureaux à leur préparation au spectacle et jusqu’à la mise en scène de leur mort, tout n’est qu’apparence et tromperie… Suite à un long processus de sélection, l’industrie obtient des taureaux aux petits gabarits, dont les plus faibles feront face aux toreros dans l’intérêt du show. Drogue des animaux pour les affaiblir, sciage des cornes jusqu’à la mutilation du nerf, stress et agressions volontaires pour générer l’agressivité de l’animal… Une hérésie qui alimente un marché fructueux économiquement, au nom de la “tradition”.
Chiffres clés
Un constat alarmant
Nos propositions
Nos propositions au gouvernement français
- Interdire la pratique de la corrida en France (supprimer l’exception sur la torture d’animaux qui s’applique à la corrida).
- Interdire au minimum l’accès aux représentations de tauromachie aux mineurs de moins de 16 ans.
- Fermer les écoles taurines pour enfants et interdire les “novilladas”.
Historique
Toute l'histoire de notre combat contre la corrida
2012
L'enquête de One Voice lors du trophée « Graines de toreros » révèle l'horreur de la formation des enfants à l'abattage de tout jeunes taureaux dans l'arène.
2011
One Voice et ses partenaires associatifs se mobilisent contre l'inscription de la corrida au patrimoine de l'humanité. Ils forment un collectif, « Non à la honte française », et manifestent ensemble à Nîmes
2010
One Voice lance l'opération Sitting Bull avec le CRAC lors d'un cercle de silence à Nîmes. C'est le début de la diffusion du manifeste « Pour Nîmes réconciliée avec le taureau ». Une alternative à la corrida est trouvée : un festival de l'eau en lien avec l'histoire de la ville ! 27 associations étrangères sont présentes à nos côtés.
2009
One Voice est partenaire du CRAC dans une grande campagne d'affichage à Marseille, créant la polémique : l'affiche a été censurée quatre fois !
2009
L'enquête de One Voice dans le milieu taurin en révèle les tricheries, manipulations du public et cruauté exacerbée.
2007
One Voice participe à une grande manifestation européenne à Lisbonne avec son partenaire Animal.
2002
L'Union pour les animaux, coalition d'associations fondée par One Voice et plusieurs partenaires, demande l'abrogation de la loi qui préserve les pratiques tauromachiques de toute poursuite pénale. Elle réclame au préalable leur interdiction aux moins de 16 ans.
À l'occasion du congrès mondial des villes taurines, One Voice/Talis manifeste à Nîmes avec l'Alliance pour la suppression des corridas.
1998
One Voice/Talis se mobilise avec la WSPA contre les corridas organisées pendant la coupe du monde de football avec des actions en France et au Royaume-Uni. Une campagne d'affichage est réalisée dans le métro de Londres, et l'affiche en français et en anglais est projetée sur l'Arc de triomphe, transformé en écran géant pour l'occasion ! L'événement sera diffusé par l'Agence France Presse et sur les chaînes télévisées du monde entier. Le ministre britannique des Sports et membre du Parlement soutiendra notre campagne en invitant les touristes britanniques à ne pas assister aux corridas.
1998
Un taureau de carnaval, au cœur de plusieurs manifestations en Alsace, séduit le public autant que les médias.
1997
Théodore Monod, parrain de One Voice/Aequalis, manifeste à ses côtés à Nîmes lors de l'action organisée par l'Alliance pour la suppression des corridas.