Angora
Une vie en cage pour leur pelage
Enfermés et isolés dans des petites cages, le calvaire des lapins angoras durera de longues années, rythmées par des séances d’épilation aussi douloureuses qu’effrayantes. Dans le monde, plus particulièrement en Chine, 9 000 tonnes de poils angoras sont commercialisés. En France, depuis les années 80 le nombre d’élevage a drastiquement chuté pour passer de 2 000 à une dizaine. Le combat commence à payer, mais c’est encore trop pour One Voice qui connait les conditions de détention et la souffrance des lapins en Chine et en France !
Pourquoi nous nous battons contre l’exploitation des lapins angoras ?
Une vie sous les verrous pour leurs poils
La production de poils est dépendante de l’âge des lapins et conditionne leur longévité, ils sont considérés comme exploitables en général jusqu’à 6 ou 7 ans. Les mâles, qui en produisent moins que les femelles, sont éliminés après sexage (technique déterminant le sexe), réalisé à la naissance ou après quelques mois d’existence. Certains sont conservés pour la reproduction, et échangés avec d’autres éleveurs pour limiter la consanguinité ou encore mangés. Quant aux femelles, elles sont exploitées jusqu’à ce qu’elles ne puissent plus procréer. La plupart des lapins trop vieux ou malades, mâles ou femelles, sont considérés comme indésirables et sont achevés, bien souvent par un coup de bâton derrière la tête. Les plus jeunes lapereaux, seraient « juste » violemment jetés par terre, leurs dépouilles seraient brûlées plutôt qu’avoir recours à l’équarrissage, d’après les propos recueillis par nos enquêteurs.
Des conditions de détention qui nous font bondir
Pour les lapins qui survivent le sort n’est pas plus favorable : dans les élevages visités, nos enquêteurs ont constaté des conditions de vie plus que sommaires. Les lapins sont parqués seuls dans de petites cages en général de 45 à 50 cm et pas plus de 80 cm de profondeur; exception faite pour les mères qui peuvent rester avec leur petits. Ils ne peuvent cependant rien y faire, pas même sauter, tant le plafond est bas… Sociaux et joueurs instinctivement, les lapins aiment se cacher, grignoter, explorer, courir ou sauter et même jouer. Naturellement sociaux, ils vivent habituellement en collectivité dans des groupes de 5 à 7 individus en moyenne. Ils se regroupent en colonies pour veiller et défendre leur territoire contre les prédateurs. Dans cette vie d’enfermement, pas question de respecter les besoins fondamentaux de l’animal. Le quotidien des lapins se réduit à dormir, boire et manger, quand ils ne sont pas affamés en vue de l’épilation..
L’étape de l’épilation, la cruauté sans concession
Trois fois par an c’est une séance de torture de 20 et 45 minutes pour chaque lapin, après laquelle ils finissent quasiment rasés. Les poils du dos sont retirés quelques jours après. Plusieurs méthodes sont employées pour récolter les poils, la plus courante étant l’épilation sur table.
Nos investigateurs en ont vu certains se débattre voire hurler pendant plusieurs secondes avant même le début de l’épilation. Mais le pire est à venir. Empoignés par la peau du cou ou du ventre, par une patte ou même la tête, mis dans des positions qui n’ont rien de naturel, on leur arrache les poils par poignées, souvent avec un peu de peau aussi… Les parties génitales ne font pas exception. Les cris stridents qu’ils poussent ne suscitent au mieux que des moqueries. De nombreux lapins succombent à un choc thermique ou tombent malades car leurs cages ne sont que sommairement isolées. L’épilation sur les genoux, observée dans un seul élevage sur de jeunes lapins, est encore plus choquante : la tête en bas, coincés entre les jambes et tenus d’une main par les pattes, tandis que l’autre arrache les poils…
Chiffres clés
Un constat alarmant
Nos propositions
- Refuser les produits à base de laine angora
- Signer la pétition « Stop angora »
- S’informer et sensibiliser son entourage à la cruauté de l’exploitation des lapins angoras
- Faire un don
Ressources
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Historique